Logiciel leader de la maquette graphique, QuarkXPress a lentement évolué sans jamais remettre en cause ses principes de base, établis depuis de longues années, et fondés sur l'existence de Blocs enfermant du texte ou des images. La version 4 présente un mélange paradoxal de complexité et d'une rusticité presque rébarbative, mais elle est encore largement utilisée actuellement. La version 5 a apporté deux belles améliorations: les Calques (injustement méprisés dans ce logiciel) et un très pratique outil Tableaux. La version 6, nettement plus agréable, a amené la possibilité d'annulations multiples, étrangement ignorée jusqu'alors et, au bout de quelque temps (version 6.5), l'import des images Photoshop en natif, car auparavant il fallait en passer par des images Tiff. XPress7, longtemps attendu, s'il n'importe toujours pas les dessins Illustrator, même dans des versions très anciennes (il faut en passer par une dénaturation sous forme d'EPS), ajoute diverses possibilités de transparence et d'ombres portées qui confèrent à la maquette de merveilleuses possibilités que seuls permettaient auparavant de coûteux plug-ins. En outre, son interface, sans renier le passé, est beaucoup plus cohérente et mieux organisée: ainsi, il y a une barre de palettes et un menu surgissant très pratique dans la Palette des spécifications. La société Quark entend ainsi honorer ses fidèles en les dotant d'un outil de production moderne et efficace. Nous enseignons XPress5, 6/6.5 et 7 (XPress4 sur demande spéciale), avec une panoplie qui à ce jour et pour les versions 6 et 7 comprend 38 exercices. Ce programme est établi pour 21 à 28 h. Pour des durées plus courtes, nous consulter (voir ci-après programme indicatif). |
Logiciel leader de la maquette de presse, de l'édition et de la publicité, QuarkXPress permet d'associer texte et images pixellisées ou EPS pour la création de documents allant du pavé le plus simple au livre comprenant des centaines de pages en de nombreux chapitres. |
Pour bien maquetter, il faut avoir des notions de typographie. Les caractères doivent être compris comme lorsqu'ils étaient des blocs en alliage de plomb. Ceci explique leurs attributs, notamment leur corps (1), leur chasse (2), leur taille (3), leurs talus de pied (4) et de tête (5) ainsi que leur approche (6). On doit résister à la tentation d'étroitiser ou d'élargir les caractères même si XPress peut le faire: il faut préférer une déclinaison complète de polices adaptées. |
Ayant choisi un format personnalisé, vous créez facilement cette carte de visite. Celle-ci constitue un document QXD comprenant un Bloc d'image et un Bloc de texte, ce dernier avec diverses tailles de caractères mais une seule police. L'approche du titre a été choisie de telle sorte que celui-ci ait une largeur adaptée à celle du bas de la carte. On a pratiqué un changement dans l'alignement: celui-ci est centré pour le titre et aligné à gauche par la suite. Enfin, le texte est en deux couleurs. |
Le chaînage est une opération indispensable à toute composition de texte. S'il se crée d'emblée avec un fichier pré-défini sur plusieurs colonnes et une gouttière de largeur donnée, il doit être généré par l'outil de chaînage lorsqu'on part de Blocs de texte distincts. |
Les Blocs de texte peuvent être dotés de lettrines. Celles-ci viennent échancrer leur forme de manière personnalisable. Les lettrines confèrent au texte une touche de solennité un peu rétro, appréciée pour certains types de brochures ou pour des récits romanesques. Voici le début du Chapitre 1 du Manuel de la peinture de Léonard de Vinci, illustré par Poussin, et publié en 1803 par les éditions Deterville sur la base de l'ouvrage de 1651. |
Ce petit Bloc de texte vient se mouler sur l'image grâce à la fonction automatique d'habillage d'XPress. Cependant, il est parfois nécessaire de procéder à des ajustements manuels. En outre, XPress comprend des outils Bézier et de tracé libre: ceux-ci permettent la création de Blocs de texte et d'image de n'importe quelle forme. |
Dans XPress, les caractères peuvent soit être contenus dans un Bloc de texte, soit suivre un chemin, avec différentes options selon l'orientation du texte sur son chemin et la position des caractères par rapport à celui-ci. Ici, on a crée un chemin qui vient s'inscrire autour d'un Bloc d'image créé avec Illustrator. |
Par défaut, la palette couleur donne accès à 9 nuances qui peuvent être diluées, tant pour le fond que pour le contenu des Blocs ou le texte. Cependant la fenêtre Définition de couleur permet de créer une infinité de teintes. |
Ces nuances, une fois nommées, peuvent être reportées dans la palette couleur. Dans XPress7, le menu surgissant de la Palette des Spécifications permet aussi de synthétiser des couleurs. 6 types de dégradés peuvent remplir les Blocs mais ils restent, de même que les fonctions de transparence, assez sommaires. |
XPress permet de créer, grâce à ses outils Bézier et crayon, des dessins vectoriels élémentaires susceptibles de définir la forme de Blocs de texte ou d'image (en tant que Masque d'écrêtage), ou de se remplir soit d'à-plats soit de dégradés. L'outil Déplacement sert alors à ajuster points d'ancrage et tangentes. Toutefois, les dessins vectoriels d'Illustrator ou de CorelDraw, même importés sous forme d'EPS vectoriels, ne sont plus éditables, même dans la version présente de QuarkXPress. |
Programme indicatif de formation XPress sur 3 à 4 jours (21 à 28 heures) |
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